La réduction de la pollution est bien antérieure à la mise en place des ZFE puisqu’à Grenoble le
taux de pollution aux particules fines a baissé de 65 % depuis 2007. À l’origine de cette
amélioration : les progrès technologiques dans le chauƯage des bâtiments, la motorisation des
véhicules, la promotion de la marche à pied et du vélo, le développement du télétravail et des
transports en commun.
Depuis 2 ans ont été déployés de nouveaux moyens de mesure des pollutions, satellites et
réseaux de capteurs au sol institutionnels et de plus en plus souvent privés. Les données sont
accessibles sur Internet et en temps réel.
Depuis 2 ans ont été déployés de nouveaux moyens de mesure des pollutions, satellites et
réseaux de capteurs au sol institutionnels et de plus en plus souvent privés. Les données sont
accessibles sur Internet et en temps réel.
Ceci a radicalement bousculé les fausses croyances que l’on pouvait avoir il y a quelques années
lorsqu’a été élaboré à Grenoble, le système ZFE. Il apparaît maintenant que son principe était
simpliste car ne tenant compte ni de la météorologie ni de la topographie de la région. En plus, la
pollution ne serait subie que là où elle est émise. C’est contraire à ce que révèlent les cartes des
satellites où l’on voit bien que les nappes de polluants se déplacent en permanence.
Les mesures de très faible taux de pollution est un sujet techniquement complexe surtout à
Grenoble dans des conditions météorologiques instables. Elles ne peuvent donc pas être
facilement interprétées dans une ambiance de communication en surenchère idéologique.
Ne s’attaquant pas aux vraies causes, la réduction des taux de pollution devient évidemment de
plus en plus faible, suscitant interrogation et scepticisme. Avec pour conséquence de provoquer
le mécontentement, le désintérêt et le rejet de la ZFE car les contraintes sociales deviennent de
ce fait encore plus inacceptables.
Depuis 3 mois la pollution liée au trafic routier est extrêmement faible, ce qui milite en faveur de
la suspension de l’interdiction de circulation. Nous restons néanmoins vigilants car en novembre
la reprise du chauƯage dans les bâtiments pourrait à nouveau augmenter le taux de pollution aux
particules fines.
Rappel du fonctionnement de la ZFE :
